La foire de Saint-Simon qui était, il y a des années, la plus importante des foires de bestiaux des environs, a été tenue jeudi dernier, et, il faut le dire, elle a donné lieu à des transactions commerciales très peu nombreuses : quelques vaches, des ânes, des chevaux en petit nombre, c’est tout ce qui y a figuré rappelant l’antique foire. En revanche, un manège de chevaux de bois a entraîné toute la journée dans sa course bruyante et vertigineuse les cavaliers et écuyères de l’avenir. Quelques marchands forains, et ça été toute notre foire. La Saint-Simon se meurt. Le chemin de fer seul peut nous aider à en renouveler et relever les attraits.
L'Abeille d'Epampes du 4 novembre 1905.
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