Actualités : Exposition : Les rues de Milly-la-Forêt ont une histoire en septembre 2023

dimanche 13 décembre 2015

6ème Salon multi-collections de Milly-la-Forêt


L'association Philatélique et Cartophile de Milly-la-Forêt et Environs organise son 6ème Salon multi-collections le dimanche 20 décembre 2015.
 
Comme chaque année, il se tiendra au Gymnase du collège Jean Rostand, 18 rue de l’Hermite. Le public sera accueilli de 8h30 à 17h30.

 L’entrée est gratuite.

 Une buvette et une restauration rapide seront disponibles sur place.
 
Le salon regroupera une quarantaine d'exposants professionnels et amateurs.

Les collections les plus variées y seront proposées : timbres, cartes postales, monnaies, vieux papiers, capsules de champagne, cartes téléphoniques, fèves, flacons de parfum, disques, livres et autres objets de collection.
 
Conjointement au Salon multi-collections, une exposition de l’Atelier photos de Milly-la-Forêt sera installée, ainsi que des documents des Amis de Milly en Gâtinais et Environs.
 
Dans la salle, vous ne pourrez pas manquer le stand de l’APCME qui aura le plaisir de vous présenter ses activités liées aux timbres et aux cartes postales, ainsi que le stand de LAMGE où vous pourrez acquérir nos différentes publications.

 
 

dimanche 1 novembre 2015

Crash d'un avion d'Air France à Dannemois


Un quadrimoteur « Vickers 708 Viscount » d’Air France, immatriculé F-BGNK, s’est écrasé en flamme à 10h10 le mercredi 12 décembre 1956, non loin de Milly-la-Forêt à Dannemois au lieu-dit Château-Vert, causant la mort des cinq membres d’équipage.
Vickers 708 Viscount
L’appareil avait décollé d’Orly quelques minutes avant la catastrophe pour effectuer un vol d’entrainement à destination de Reims, pour permettre à trois pilotes MM. Calsy, Brunot, Nicolai de s’habituer à ce type de quadrimoteur. Il avait également à son bord MM. Marchandise, pilote instructeur et Heymard, contrôleur au centre d’instruction de Vilgenis. A 9h58, il passa à la tour de contrôle son dernier message demandant l’autorisation de monter à 1500 mètres. Il devait d’après les instructions de la direction de la navigation aérienne en passer un autre vers 10h10. Celui-ci, ne fut jamais transmis, l’avion s’était écrasé pour des causes inconnues dans les bois de Dannemois près d’une cabane où un ouvrier de la dérivation des eaux de la Ville de Paris, M. Henri Bourgeois, de Soisy-sur-Ecole, réparait une serrure.

Ce dernier a déclaré :
« L’avion volait au ras des arbres, en flammes, soudain, il a piqué presque à la verticale, puis s’est écrasé et a explosé au sol. »
Un autre ouvrier du même service, M. Maurice Bouret, également de Soisy-sur-Ecole, travaillait un peu plus loin et nous a dit :
« J’ai cru que mes deux camarades avaient été pris sous l’avion qui, en s’écrasant au sol, a fait une gerbe de feu de plus de 100 mètres de haut. Si l’appareil s’était écrasé quelques mètres plus à gauche, il aurait défoncé l’aqueduc de la Vanne, qui passe sous nos pieds. »
Au début de l’après-midi, tandis que M. Bellonte, inspecteur général de l’aviation civile, spécialement chargé des accidents et le procureur de la République accompagnés de M. Collevet, juge d’instruction, arrivaient sur les lieux, les sauveteurs erraient dans la clairière dont le sol était imbibé de kérosène.
Aux branches des arbres, sur le sol, des morceaux de tôles noircies trainaient, parmi d’autres débris, où il était impossible de reconnaitre même un moteur.

Les enquêteurs ont interrogé un témoin qui n’étant pas dans les bois comme les ouvriers de la Ville de Paris, et ayant une meilleur visibilité, a pu suivre presque de bout en bout la chute du Viscount. M. Martial de Dannemois a fait le récit de ce qu’il a pu voir :
« Je labourais mon champ à 300 mètres du bois, lorsque j’ai entendu un hurlement aigu. J’ai cru que j’allais voir un avion à réaction et entendre le bang caractéristique. Mais soudain, alors que je fixais un amas de nuage, j’ai vu jaillir une énorme boule de feu. Elle piquait droit au sol, à une vitesse vertigineuse. Quelques secondes plus tard une formidable explosion a secoué le bois. Une flamme haute de 100 mètres a jailli, puis le silence s’est abattu sur les lieux du terrible accident. Je me suis immédiatement précipité sur les lieux, mais je n’ai trouvé que des débris de ferraille calcinés et tordus. Ils jonchaient le sol avec des lambeaux d’étoffe et des papiers calcinés. J’ai alors compris qu’il n’y avait plus rien à faire, plus personne à sauver. J’ai attaché mes chevaux et je suis allé au pays donner l’alerte. »
La perte de contrôle a été donné comme raison de l'accident mais cela n'a jamais pu être établie avec certitude.

Sources : Le Républicain du 21 décembre 1956.

dimanche 4 octobre 2015

Mortier de tranchée « crapouillot »


Par arrêté de M. le sous-secrétaire d'État aux finances, chargé de la liquidation des stocks, en date du 4 septembre 1920, il a été consenti à la commune de Milly, la cession gratuite de deux canons de tranchée provenant des prises de guerre à titre de trophées.
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En lisant les lignes ci-dessus, il ne manquera pas d'habitants de Milly qui se feront cette réflexion : « Nous sommes assurés de canons c'est déjà quelque chose ; il ne manque plus maintenant que le monument. »

Mais que l'on se rassure ; il paraît que le choix de la commission s'est presque définitivement arrêté sur un modèle où figure un poilu « qui se pose un peu là. » !

 L’Abeille d'Étampes du 18.09.1920 

A l’automne 1914, le front se stabilise et les belligérants s’installent dans une guerre de position. Les soldats se terrent dans des tranchées. Si les Allemands possèdent une artillerie à tir courbe adaptée à ce type de combat (Minenwerfer de 17 et 25 cm de calibre), les Français en sont dépourvus. Après avoir utilisé de vieux mortiers en bronze et des engins rudimentaires, l’armée adopte plusieurs matériels adaptés aux tranchées, dont le plus convaincant sera le mortier de 58 mm T. n° 2, le "T" signifiant "tranchée".

Il faut en effet attendre le printemps 1915 et les travaux du commandant Duchêne afin que l'infanterie française soit dotée d'une artillerie de tranchée puissante et portable. L’objectif est simple : les tirs doivent atteindre, depuis une tranchée et par un tir courbe, l'intérieur d'une autre tranchée, action qu'un canon de campagne de 75 mm ne peut effectuer.

Les mortiers de 50 lancent des bombes à grande capacité d'explosif. La bombe est munie d'une queue du calibre de 58, qui pénètre seule dans l’âme ; la bombe est en dehors du mortier. Des ailettes assurent sa stabilité sur la trajectoire. Plus aisé d'utilisation que les précédents, et surtout plus robuste, ce modèle s'imposera dans l'artillerie de tranchée côté français pendant toute la durée de la guerre.

Du fait de sa morphologie, les soldats le surnomment "crapouillot" ou petit crapaud.


Les munitions

Bombes en acier 3 ailettes
6 kg d'explosif
Poids du projectile 16 kg
Portée du projectile 650 m

Bombes en acier 3 ailettes
10,5 kg d'explosif
Poids du projectile 40 kg
Portée du projectile 445 m

Bombes en acier 6 ailettes LS
5,35 kg d'explosif
Poids du projectile 18 kg
Portée du projectile 930 m




Bombes en acier 6 ailettes DLS

10 kg d'explosif
Poids du projectile 35 kg
Portée du projectile 550 m





Le peloton de pièce se compose de :
1 brigadier : 1 chef de pièce
4 servants : 1 pointeur-tireur, 1 chargeur, 1 npourvoyeur en projectiles, 1 pourvoyeur en gargousses
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Effets sur le personnel :
Les effets du souffle des projectiles tirés sans retard se font sentir jusqu'à une dizaine de mètres du point de chute.
Les éclats sont dangereux jusqu'à 300 mètres pour les petites bombes, 500 mètres pour les grosses bombes.
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Emploi des mortiers de 58 t.
Les mortiers de 58 sont des engins d'attaque qui ont pour mission principale de détruire les organisations de l'ennemi les plus rapprochées des lignes.
Dans l'offensive, leur rôle sera de ruiner tous les obstacles qui pourraient gêner la marche de notre infanterie : en  particulier les réseaux de fils de fer et les organes de flanquement.
Dans la défensive, ils seront employés à détruire les organisations d'attaque de l'adversaire ; saillants, têtes de sape, installations pour les gaz asphyxiants, postes d'écoute, etc.

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Procédé de pointage de pièce
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Jérôme LIMERY







jeudi 10 septembre 2015

D'une libération à l'autre


Par une exposition, notre association a célébré le 71° anniversaire de la libération de Milly de l'occupation nazie.

144 ans plus tôt, le canton était libéré d'une autre occupation militaire due à la défaite des armées impériales contre la Prusse.

Le maire de Dannemois écrira que « dès les premiers jours de septembre 1870, les habitants ... se sont vivement émus à la vue de l'émigration presque générale qui avait lieu parmi les plus forts  cultivateurs qui abandonnaient leurs domicile et qui se retiraient de l'autre côté de la Loire. C'est ainsi que la route départementale n° 30 d'Argent à Champrosay, et celle n° 54 de Melun à Milly étaient constamment encombrées de voitures chargées de provisions, suivis de troupeaux de moutons, vaches et chevaux emmenés par leurs propriétaires qui devant les troupes ennemies et qui abandonnaient les villes et les environs de Meaux, Tournan, Coulommiers, Brie-comte-Robert, Melun, Corbeil etc. 

Les émigrants logeaient où ils pouvaient, tantôt dans l'intérieur des villages ou bourgs, tantôt en dehors, selon la possibilité de le faire. C'est ainsi que les halles, places publiques et promenades de Milly, Malesherbes, Pithiviers, Orléans, etc. se trouvèrent encombrées de ces voyageurs avec leur matériel de culture. »

D'un certain côté, heureusement que les routes dont il est question avaient été, vingt ans plus tôt, « redressées »  et élargies, frappant d'alignement les maisons des villages traversés.

 Le Conseil municipal de Soisy sur Ecole décidait, quant à lui, dans une décision du 16 septembre 1870 que «Dans les circonstances de guerre où nous nous trouvons, il est du devoir de tous les Français de se secourir mutuellement.

Le maire est autorisé à donner des secours à tous Français qui justifiera en avoir besoin et décide à l'avance que les dépenses occasionnées par cette mesure seront acquittées aussitôt que possible sur les premiers fonds libres de la commune. »

Très rapidement, le département fut occupé et les armées ennemies réquisitionnèrent de quoi alimenter leurs hommes et leurs chevaux. La pénurie provoqua un afflux de commerçants à Milly qui obligea la municipalité à édicter, en date du 16 octobre 1870 ; « Des marchands revendeurs, ainsi que d'autres personnes non patentées et étrangères à la localité, enlèvent une grande partie des marchandises aussitôt qu'elles sont exposées sur le marché, notamment le beurre, de sorte que l'approvisionnement pour les habitants de Milly devient difficile et coûteux. …..

Le Conseil municipal, à l'unanimité, décide qu'il y a urgence de faire cesser cet état de choses par un arrêté qui interdira aux marchands revendeurs d'acheter sur le marché, des denrées alimentaires avant une heure de l'après-midi. »



Cette priorité des uns par rapport aux autres se retrouve également dans arrêté municipal de Milly en date du 25 novembre 1843 sur la police des Foires et Marchés où l'on pouvait lire :

Article 9 : Les enfants et autres personnes indigentes ne peuvent, sans permis du Maire, balayer et ramasser les grains et grenailles qu'après le marché entièrement fini ; il est interdit à toute autre personne de balayer et ramasser lesdits grains, ce droit étant réservé aux indigents de la ville porteurs d'une permission.

 Article 10 : Les habitants propriétaires de volailles, canards, oies, dindons, etc., ne peuvent les lâcher et laisser courir sur la place du marché qu'après le balayage de cette place.

 

Cette réglementation sera renouvelée le 23 septembre 1861.

Puis la République fera en sorte que les bureaux de bienfaisance institués par la Révolution soient plus efficaces. Ces derniers ont été remplacés par les CCAS.
 
 
 

dimanche 26 avril 2015

Souscription du livre « LA LIBÉRATION DE MILLY-LA-FORÊT ET DE SA RÉGION 1939-1945 »


Nous ouvrons ce jour une souscription pour l’édition de notre prochain ouvrage « LA LIBÉRATION DE MILLY-LA-FORÊT ET DE SA RÉGION 1939-1945 ». Dans ce livre, au format A4, d’environ 120 pages, le lecteur découvrira au travers de témoignages et d’articles de journaux les principaux évènements qui se sont déroulés dans la région de Milly-la-Forêt de la déclaration de la seconde guerre mondiale le 3 septembre 1939 à la Libération de Milly le 22 août 1944 par les troupes du Général Patton.
Ce livre abondamment illustré de photos inédites s'adresse aux amoureux de Milly-la-Foret mais également à tous les passionnés d'histoire.

Bulletin de souscription ci-joint, ou sur demande à : Eric GACHOT : eric.gachot@orange.fr

lundi 6 avril 2015

Hôtel de Ville de Milly : Plaques commémoratives


Le monument aux morts a été érigé place Galliéni, à Milly, en souvenir de ceux qui ne sont pas revenus de la Grande Guerre qui devait être la « Der des Der ». On y a rajouté ceux du deuxième conflit mondial (un petit nombre, mais grand comparé à la durée et la dureté des combats) et celui mort en Algérie dans une guerre qui ne disait pas encore son nom.

Des enfants de Milly « Morts pour la Patrie», il y en eu avant et, pour  les commémorer, deux plaques émaillées furent apposées par le « Souvenir Français »  sur la façade de la Mairie.


Délibération du conseil municipal du 4 mai 1897

Hôtel de Ville vers 1896, avant la pose des plaques commémoratives

Ces plaques commémoratives furent inaugurées le 1er août 1897.

Hôtel de Ville après la pose des plaques



Mais où sont-ils morts, et pourquoi ? (recherche Wikipédia)


CHATEAU Simon   
Volontaire      23° 1/2 Brigade      Coblentz   An 3

Coblence fut un point de chute pour nombre de nobles contraints de quitter le royaume de France lors de la Révolution de 1789. Les émigrants arrivèrent dans la ville avec à leur tête les comtes d'Artois et de Provence, frères de Louis XVI. De là, ils organisèrent une contre-révolution en sollicitant l'aide armée des royaumes voisins. Une guerre s'ensuivit, menant les troupes de la jeune République française sur la rive gauche du Rhin en 1794.

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CHARON Etienne    
1er Bataillon Grenadier       Port-Briare    An 3

Au printemps 1796, le Sancerrois fut le site d'une rébellion contre-révolutionnaire et royaliste (ou Chouannerie) menée par l'officier d'artillerie, Phélippeaux. Les Vendéens, qui cherchaient à étendre leur action au centre de la France, profitant du mécontentement que la levée en masse avait causé dans les populations, se jetèrent dans le Sancerrois. Plusieurs communes sancerroises prennent alors les armes au nom du roi. Conduit par Phélippeaux, des insurgés royalistes s’emparèrent facilement de la ville même de Sancerre, qui se rendit sans résistance le 2 avril 1796 (13 germinal An IV). Mais le général Désenfans et le général Simon Canuel, qui commandait Bourges et le 6e demi-brigade d’infanterie de ligne, reprirent cette ville qui se rendit à la première sommation, le 9 avril 1796 (20 germinal An IV).

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BLAISE Jean              
Grenadier      13° 1/2 Brigade      St Jean D'Acre  An 7

DARBONNE Louis     
Sergent         17° 1/2 Brigade       Tréffia  An 7

Le Directoire, soucieux d'éloigner l'intriguant général Bonaparte, envoya ce dernier contrer les Anglais et leur allié Turc en Egypte

Le siège de Saint-Jean-d'Acre est un épisode de cette campagne qui commence le 20 mars 1799 et se termine le 21 mai 1799 sur un retrait des troupes françaises.

Tréffia n'a pu être localisé. Le sergent Darbonne étant mort la même année que le grenadier Blaise, il est permis de supposer que ce fut aussi pendant la campagne d'Egypte.

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DUPRE Louis                      
9° d'Infanterie                         légère     An 14

Il est  difficile de situer où est mort ce soldat car son régiment s'est battu, pendant cette période, en Egypte et en Italie.

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MORIN François                 
7° Régiment de Cuirassiers               Pavie              1806

BERTHELEAU Louis         
6° Régiment d'Infanterie                    Castelonne     1806

LEPICIER Jacques             
6° Régiment d'Infanterie                    Naples            1806

COUSSON Alexandre        
1er régiment de Ligne                        Italie                1807

GODART Jacques              
6° Régiment de Grenadiers               Danzin            1807

La campagne de Calabre de 1806-1807,

Au début de l’année 1806, Napoléon charge le maréchal Masséna de conquérir le royaume de Naples afin de placer son frère Joseph sur le trône napolitain. Malgré la facilité avec laquelle s’effectue la conquête, les Français se trouvent rapidement confrontés à de sérieuses difficultés. Soumis aux attaques des forces britanniques basées en Sicile, ils doivent également faire face à une féroce guérilla dans les provinces les plus méridionales du royaume. Soutenus par les Anglo-Siciliens, les insurgés calabrais parviennent à mettre en échec les troupes du général Reynier et obligent Masséna à intervenir personnellement. La Calabre devient alors un véritable laboratoire des méthodes de lutte anti-insurrectionnelle : les colonnes mobiles françaises se livrent à un incessant quadrillage du terrain, utilisent des unités spécialement formées à la contre-guérilla, lèvent des auxiliaires parmi la population calabraise. Grâce à l’emploi de ces méthodes, la région est progressivement pacifiée, mais la campagne se révèle fort coûteuse et préfigure les difficultés que les Français rencontreront peu après en Espagne.

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CAUSSARD Charles          
28° Régiment d'Infanterie                  Sarragosse     1809

TREMBLAY Jean                
4° Régiment d'Infanterie Légère       Talavera          1809

CHARLOT Pierre                
4° Régiment d'Infanterie Légère       Salamanca     1810

LARCHEVEQUE Etienne   
86° de Ligne                                       Briviesca         1812

PASQUET Charles             
57° Régiment de Ligne                      Fessing           1809

La guerre d'indépendance espagnole est une guerre qui opposa la France et l'Espagne à partir de 1808.

La guerre commence lorsque Madrid se souleva contre l’armée française stationnée dans la capitale espagnole. L’insurrection se généralise à tout le pays après que Napoléon obtient l’abdication du roi d’Espagne au profit du frère de l’empereur, Joseph. L’armée française se heurta à une guérilla, puis à l’armée britannique, venue aider le Portugal. Débordés, les soldats de l’empereur durent refluer en deçà des Pyrénées en 1813.

Pour y aller, l'armée française passa par Milly et y resta au moins une nuit. On peut supposer que c'est à ce moment que des jeunes du pays s'engagèrent. Continuant sa route, elle endommagea gravement le pont du ruisseau (voir l'article La traversée d'Oncy )

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DARRAS Antoine               
6° Régiment de Ligne                        Corfou            1809

Des bataillons italiens, albanais et français  furent stationnés à Corfou, prêts à être embarqués pour l'Italie y combattre les Autrichiens. Ce qui arrivera.

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MALTON Louis                   
19° d'Infanterie Légère                   1814

La campagne de France est la fin de la guerre liée à la Sixième Coalition, qui se déroule de janvier à avril 1814 et pendant laquelle Napoléon 1er tente d'éviter ou d'arrêter l'invasion de la France et de conserver son trône. Malgré plusieurs victoires et après l'entrée des troupes prussiennes et russes dans Paris, l'empereur abdique le 6 avril 1814 et part en exil à l'île d'Elbe.

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NORMAND François                      
8° régiment de Ligne                       Au Pirée                     1854

BERGERIS Louis                
5° Bataillon de Chasseurs à pied       Constantinople           1855

DENNECE Narcisse           
74° Régiment de Ligne                      Sébastopol                 1855

BOURDELOT François      
21° Régiment de Ligne                      Sébastopol                 1855

PRIVE Louis                        
46° Régiment de Ligne                      Constantinople           1855

GAUTHIER Louis               
1er Régiment de la Garde Impériale Sébastopol                 1855

GODEFROIT                                   
74° Régiment de Ligne                      Sébastopol                 1855

PINASSON Pierre               
(Sapeur Pompier du Régiment de Paris)       Constantinople   1856

BASSIN Jacques                
4° Régiment de Ligne                  Kamiesch                   1856

La guerre de Crimée opposa de 1853 à 1856 la Russie à une coalition formée de l'Empire ottoman, de la France, du Royaume-Uni et du royaume de Sardaigne. Provoqué par l'expansionnisme russe et la crainte d'un effondrement de l'Empire ottoman, le conflit se déroula essentiellement en Crimée autour de la base navale de Sébastopol. Il s'acheva par la défaite de la Russie formalisée par le traité de Paris.

Cette guerre fit environ 95 000 morts dont 70 000 par maladie. C'est la causes des décès au Pirée, à Constantinople où à Kamiesch*. On mourrait aussi de maladie à Sébastopol !

*La baie de Kamiesch (« baie des roseaux ») est une baie formée par la mer Noire près de Sébastopol, sur la côte de Crimée. Lors du siège de Sébastopol en 1854 pendant la guerre de Crimée, les troupes françaises s'y établirent et y créèrent un port fortifié.

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COURCELLE Jean        
1er régiment de Zouaves    Mexique  1865

L’intervention française au Mexique  est une expédition militaire française qui eut lieu de 1861 à 1867 et avait pour objectif de mettre en place dans ce pays un régime favorable aux intérêts français.

À l'origine de cette initiative se trouvent des conservateurs mexicains en Europe qui souhaitaient installer au Mexique un souverain européen catholique et conservateur pour contrebalancer le pouvoir des jeunes États-Unis protestants.  Napoléon III, sous les conseils du duc de Morny, chercha et trouva, après avoir essuyé le refus d'autres princes, l'archiduc Maximilien de Habsbourg qui venait de refuser d'être roi de Grèce. Maximilien hésita, mais, encouragé par sa femme Charlotte, fille du roi des Belges Léopold Ier, il finit par accepter de devenir empereur du Mexique.

Les mexicains se révoltèrent. L'armée française perdit 17 % de ses effectifs.

Après que les derniers français eurent réembarqués, Maximilien fut fait prisonnier et fusillé.

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NAUDIN Aimable       
14° régiment de Ligne         Gravelotte       1870

GAURAT François     
71° Régiment de Ligne       Dijon               1870

La guerre de 70

Echaudé par son aventure mexicaine, Napoléon III n'avait pas très envie de répondre à une provocation prussienne. Poussé par de nombreux groupes belliqueux, il finit par lui déclarer la guerre. Comme l'armée française n'y était pas préparée, ce fut un désastre où la France « perdit » l'Alsace et la Lorraine et dû payer un lourd dédommagement.

A Milly, les prussiens brûlèrent le bois du Chenet et condamnèrent la municipalité à une amende de 20.000 francs (environ 200 0000 € ?) contre la libération d'otages. Les réquisitions et les dégradations en coûtèrent autant. Une étude très complète sur cette période est en préparation.

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HAURY Amédé       
3° Régiment de Marine    Nouvelle Calédonie    1879

Depuis 1853, les Mélanésien de Nouvelle-Calédonie ne sont plus propriétaires de leurs terres et ils sont chassés de chez eux par les colons qui s'installent. Cela  conduit à un soulèvement de la population locale contre les européens. Il sera durement réprimé par les soldats venus d'Indochine. On estime que 5 % de la population autochtone périra. Une saignée dans les forces vives du pays.

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MONTALANT Théodule    
2° Régiment d'Infanterie de Marine              Tonkin             1883

LEMOINE Etienne               
1er Régiment d'Infanterie de Marine            Tonkin              1885

FUZIER Charles                  
11° Bataillon de Chasseurs à Pieds              Hué                 1885

À la naissance de la Troisième république, la France possède déjà en Indochine, par le traité de 1862 avec l’empereur Tu Duc, trois provinces du sud de l'actuel Viêt Nam qui forment la Cochinchine française, et bénéficie également de l’ouverture de trois ports d’Annam au commerce français. Les aspirations de la République dans la région sont poussées par les marchands qui cherchent des débouchés en Extrême-Orient, et de ceux qui rêvent de concurrencer l'Empire britannique, présent aux Indes, grâce au Mékong qui ouvrirait le Laos, la Birmanie, la Chine au commerce français.

L'expédition du Tonkin est une suite d'opérations militaires  qui donne lieu à la guerre franco-chinoise. Elle provoque en mars 1885 la chute du cabinet de Jules Ferry, attaqué par la droite monarchiste et l'extrême-gauche radicale, Clemenceau en tête.

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FLAMANT Ernest    
Brigadier de gendarmerie Coloniale        Martinique  1896

Aucun événement guerrier ne semble s'être passé à cette époque en cet endroit.


Maurice GELBARD