Actualités : Exposition : Les rues de Milly-la-Forêt ont une histoire en septembre 2023

dimanche 19 octobre 2014

La pierre mystérieuse




Madame Henriette Sellier et sa petite fille Madame Odile Piétrement ont découvert cette pierre à la Butte Monceau un peu avant 1966. Madame Henriette Sellier était la fille d’Henri Seguin, propriétaire du commerce  « A la Ménagère ». 

Dans le livre « Milly et son histoire » de Raymond-Auguste Geber et Marcel Houdy, ont peut lire « le 28 février 1848, un « Arbre de la Liberté » est planté à Monceau, par un citoyen d’Oncy. La pierre rappelant ce fait a été retrouvée, il y a peu de temps, sur le versant sud de cette butte boisé »

Cela est surprenant qu’un « Arbre de la Liberté » soit planté à la Butte Monceau. Les arbres de la liberté furent plantés dans la liesse populaire et bénis par les curés. La butte Monceau est un peu loin du centre ville. Après son coup d'Etat de décembre 1851, le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte demanda à ce qu'on les arrache. Mais tous n’ont pas été abattus, celui d’Oncy est mort de vieillesse en 1993.



Contrairement à ce qui est écrit dans le livre « Milly et son histoire » l’Arbre de Liberté commémorant la révolution de 1848 a été planté sur la grande place, surement la place des halles (voir le registre des délibérations du conseil municipal ci-dessous).



A quelle occasion l’Arbre de la Liberté de la Butte Monceau a été planté ?

D’après la photo il semble que l’arbre ait été planté en 1880 pour célébrer la République retrouvée. 

Devant le renforcement de la majorité républicaine aux élections de 1879, le royaliste Mac-Mahon, découragé, démissionne de la présidence de la République et est remplacé par un vieux républicain modéré, Jules Grévy (1807-1891). Désormais à toutes les commandes du pouvoir, les républicains prennent simultanément des mesures symboliques : transfert du siège des pouvoirs publics de Versailles (1871) à Paris (1879), amnistie accordée aux condamnés de la Commune (10 juillet 1880), adoption de La Marseillaise comme hymne national (1879) et du 14 juillet pour fête nationale (6 juillet 1880).



Abeille d’Etampes du 17 juillet 1880.
  Pourquoi avoir planté cet arbre à la Butte Monceau ?
 
En 1871, de nombreux Milliacois se sont réfugiés à Monceau et y ont fait leur pain en cachette au « Four du Boulanger », creux d’une roche au sud-est de la Butte. Y a-t-il un rapport ?
N’ayant rien trouvé concernant cet arbre dans les différents ouvrages ainsi que dans les délibérations du conseil municipal de Milly, je pense qu’il s’agissait d’une initiative individuelle.
    

Madame Odile Piétrement nous donne quelques précisions sur la photo ; « Je pense que cette photo date de 1995, année de la fête du centenaire de l'hôtel de ville. Un jeune qui travaillait à la mairie est allé voir ma grand mère pour qu'elle lui décrive le lieu où nous avions, retrouvé cette pierre. Elle pensait que cette pierre devait être exposée sur la place mais cela n'a pas eu lieu. La photo lui a été donnée par cette personne.

Une partie de la butte Monceau appartenait à ma grand-mère et je pense qu'elle se souvenait de l'arbre de la liberté, l'ayant vu, enfant. Ma grand-mère s'appelait Henriette Sellier. »


Cette pierre est conservée dans le jardin du l'espace culturel Paul Bédu
 
 


mercredi 24 septembre 2014

La tour du « CHAPEAU DE NAPOLEON »


Dans le secteur de Coquibus, au sommet d’un piton qui domine la nouvelle Maison forestière de la Vendée (ex Maison Montagne) culmine une curieuse tour qu’on peut apercevoir de la Route Départementale 409 reliant le village d’Arbonne à Milly-la-Forêt. Elle est mentionnée sur la carte IGN/ONF à l’endroit du site connu sous le nom de « Chapeau de Napoléon ».
 
La façade de cette construction insolite représente un grand rectangle agencé de minces blocs de grès et surmonté d’un fronton semi-circulaire orné de figures géométriques dont une circonférence faite de petites briques ; le centre de celle-ci est précisé par un carré lui-même divisé en quatre portions. Le restant de cette sorte de tympan offre un ensemble de dessins asymétriques plus ou moins sophistiqués.

Il semble que cet étrange monument fut érigé en hommage à Napoléon, par un ancien maçon et carrier, qui s’était installé là et vivait dans une grotte aménagée.
Plus pressé de rendre hommage à son héros que de se bien loger, il entreprit sur la butte voisine la construction d’un monument. Quand il estima son œuvre achevée, il construisit sa propre maison qui est devenue la Maison Forestière de la Vendée.
Ce curieux bâtiment répondait au nom de MONTAGNE d’où la désignation primitive donnée à la demeure de notre maçon carrier. La grotte dans laquelle vivait ce bonhomme notoirement original subsiste toujours ; elle se trouve englobée dans la cave, unique en son genre, du poste forestier.

dimanche 7 septembre 2014

Exposition : Les Seigneurs de Dannemois…, Vicomtes de Melun !



Deux seigneuries pour un village. Que sont-elles devenues ?

Quels sont les seigneurs à partir de l’an 1120 ?

 Les  seigneurs, Ecuyers ou Chevaliers, quels rôles jouent-ils
 dans le royaume de France ? 

Quelles obligations ont-ils envers le roi ?

A quel seigneur appartient l’une des deux pierres tombales
 dans l’église St Mammès de Dannemois ?

Pour obtenir les réponses à ces questions, nous vous donnons rendez-vous à la Salle JP Cayot de Dannemois les 13-14-20 et 21 septembre 2014 de 14 heures à 18 heures.

Exposition organisée par l'Association culturelle-histoire locale "Dannemois se raconte".


dimanche 24 août 2014

Et si le nom "Milly" ne venait pas du latin "Milliacum" ...


Voilà une quarantaine d'années, après de longues recherches, MM. Geber et Houdy faisaient paraître un petit ouvrage sur Milly et son histoire.

Je relève ce passage :

« Plusieurs dénominations successives ont été attribuées à Milly-la-Forêt depuis la Gaule antique, savoir : Maurillac (gaulois) - Maurillacum (gallo- romain) - Milliacum - Milli - Milly-en-Gastinois - Milly-en-Gâtinais - Milly - et enfin Milly-la-Forêt, nom actuel (décret du 6 février 1948)

 D’après certaines études entreprises, le nom de « Milliacum » (antroponyme romain), dériverait d’un personnage comme : « Amilius, Amelius ou Amillus » (époque chrétienne : Revue Intern. d’Onomastique, 1956). Certains historiens admettent que l’origine romaine du nom de « Milly » pourrait bien dériver de « Millia », mesure itinéraire romaine (1.000 pas ou 756 toises gauloises). Toujours est-il que, lors de l’occupation de la région par des légions romaines à partir de 52 av. J.-C., un camp romain fut installé sur la crête ouest du massif coronaire « le Camp des Romains » ou de César, sur une longueur d’environ 400 m, pour permettre aux Romains de surveiller la cuvette de Milly et la vallée de l’Essonnes. Des pièces de monnaie romaines trouvées à Milly en font foi. »

           

Je permets d'apporter quelques compléments :

Si des pièces romaines ont été trouvées à Milly – les romains se sont installé dans la région et les tessons de poterie de cette époque s'y ramassent à la pelle – rien n'a été trouvé lors de fouilles sur le site dit « le camp des romains ». C'est ce que m'a affirmé un archiviste de Chamarande qui a participé à des recherches en ce lieu . D'ordinaire, on y trouve nécessairement quantité de détritus. Malgré son aspect, ce ne serait qu'une ancienne carrière.

Les auteurs citerons « brièvement » les principales dates qui ont illustré le passé de Milly-la-Forêt depuis le VII° siècle, sans insister sur l'l'homonymie du nom de « Milly »

C'est justement sur ce dernier point que va porter le travail qui suit.

En 1923, M. Auguste Langon publiait une recherche, qui fait toujours autorité,  sur l'origine du nom des villes en France. Il relevait des origines grecques, phéniciennes, ligures, ibères, anté-romaines, gallo-romaines, romaines, romanes, bretonnes scandinaves, basques, francisques, germaniques, saxonnes, burgondes, gothiques, franques …

Il classait ces noms par leur significations : nom de personnes, rivières, activités humaines, etc.

Milly- la-forêt y à donc plusieurs homonymes : Milly-sur-Thérain ; Milly-sur-Bradon ; Milly-Lamartine ; Milly, Chablis ; Milly, Saint-Étienne-des-Oullières.

L'observation satellite  (ce qui ne peut se faire que depuis peu) permet de remarquer que, dans presque tous les cas, il y a soit des marais, soit des traces d'anciens marais : étangs, fossés de drainages.

Ces observations se retrouvent dans les villages suivants qui ont la même terminaison: Abilly, Amilly, Avrilly, Aubilly, Bailly, Chipilly, Chouilly, Cilly, Mailly, Marcilly, Mouilly, Oeilly, Sailly sur le lys, Silly la poterie.

Mais également à  Moÿ de l'Aisne, Marigny, Machy, Migny, Malay,  Marsilly, Attigny, Rilly ; Assigny, Cezy, Digny, Lachy, Machy, Marray, Montady...
Presque toutes ces villes sont au nord de la Seine, et quelque fois presque au sud de la Belgique. Le long de la Somme, de nombreuses villes qui la bordent avec d'ancien marais transformés en potagers (hortillonnages) ont des noms qui se terminent par Y. Tout comme MoignY, Noisy et OncY ...

Dans certaines régions, les marécages se nomment mouillères, et une maillère, en ancien français, est le lieu où l'on extrait la vase pour engraisser les terres.
Il faut savoir que, contrairement à une idée répandue, les terres cultivables ont été gagnées biens plus par l'assèchement des marais que par le déboisement. De très nombreux endroits ont donc soit des étangs, soit des traces de marais. Tous ces lieux ne portent pas des noms se terminant par ILLY  ou simplement Y (s'entendant comme i), mais l'inverse est presque toujours vrai.

Il n'y a plus qu'à attendre qu'un lexicologue se penche sur la question pour donner une explication … ou infirmer ce qui est suggéré plus haut.

Maurice Gelbard





dimanche 6 juillet 2014

L'hôpital auxiliaire du château de Courances


Le château de Courances a servi d'hôpital auxiliaire du 04/08/1914 au 31/12/1918.


La croix rouge a peu d’archive sur cette période, mais dans les bulletins mensuels de la SSBM, on trouve à Courances le signalement de l’Hôpital Auxiliaire 21, dépendant du Gouvernement Militaire de Paris.


Cet hôpital est en cours de formation en 1911, on y prévoit 50 lits. Il est implanté dans l’Orangerie du Château appartenant à la marquise de Ganay, présidente du Comité des Dames de la SSBM de Milly, aux côtés de M. Sergent, président. Elle est à l’origine de sa création et l’entretiendra elle-même.

Le 1er avril 1916, il est rattaché à la 5ème Région Militaire sous le n°53, il passe alors à 80 lits.


Il dispose de 2 grandes salles aérées par d’immenses fenêtres et des murs clairs, d’un parc.

Le 28 février 1917, il est de nouveau rattaché au Gouvernement Militaire de Paris.

Son personnel :


Administrateur : Marquise de Ganay
Comptables : MM. Albert Paillié et Eugène Lambert
Médecin : Paul Regoby
Aide médecin : M. Richard, étudiant en médecine
Infirmière major : Marguerite Ménard (Soeur Thérèse)
Infirmières : Mmes des Glajeux, Maris Espoys (Sœur Marthe), Victorine Chapelot (Sœur Germaine), Melles Yvonne Bédu, George Jullemier et Fourton.
Directrice de la lingerie : Mme de La Faulotte


Stèle érigée dans le cimetière de Courances en hommage aux militaires décédés dans l’hôpital auxiliaire.
Aux BLESSES
De la Guerre de 1914 – 1918
Morts pour la France
A L’Hôpital du ChâteauDe Courance
Des suites de leurs Blessures



jeudi 19 juin 2014

Claude Duneton


Claude Duneton, né en 1935 à Lagleygeolle en Corrèze et mort à Lille le 21 mars 2012, était un écrivain, romancier et traducteur, historien du langage, chroniqueur au Figaro Littéraire, comédien et bien d'autres choses encore.
 
Il fut professeur de Français et d'Anglais dans les années 60 au collège de Milly qui était alors, avec le même nom, dans les murs de l'actuelle école Jean-Cocteau.
 
Il s'en souvint quant il écrivit « La puce à l'Oreille » qui le fit connaître comme un dénicheur d'expressions dont il cherchait, autant que faire se peut, à retrouver des origines attestées.
 
 

A propos de la connivence de langage nécessaire entre les gens, il écrivit ceci dans ce livre :
 
 
« Il y a trois ans, j'ai eu l'occasion de comparer d'une façon précise l'ambiance des cafés de la région parisienne et celle qui règne dans les cafés de chez nous. Par hasard, j'ai passé de longues heures, pendant plusieurs mois, dans un débit de boissons de Milly-la-Forêt, au sud de Paris. Je venais de résider en Corrèze, et une chose m'a frappé : les cafés de Milly-la-Forêt étaient beaucoup plus gais que ceux des petites villes, d'importance égale, de ma région. Je me suis vite rendu compte que les plaisanteries, les jeux de mots, les histoires drôles racontées par les consommateurs n'avaient aucun équivalent chez nous. En fait, ces gens du Hurepoix, (région comprise entre la Beauce et la Brie) cultivateurs, ou maçons, ou employés divers tout comme en Corrèze, maniaient le langage parlé avec une virtuosité et une invention remarquables : ils étaient réellement drôles. Seulement voilà : le français est leur langue authentique depuis toujours. Ils possèdent un français parlé avec lequel ils jouent, avec lequel ils savent plaisanter. Pour retrouver la même atmosphère de bonne humeur générale et de franche cocasserie, dans un petit café corrézien il faudrait remonter aux années 20, à une époque où les conversations s'y faisaient uniquement en occitan. De nos jours, les gens y sont beaucoup moins drôles, ils ne savent pas jouer avec la langue française et répètent, parfois, des blagues éculées du genre : « Comment vas-tu-yau de poêle ? » Ce n'est pas par manque de finesse, c'est tout simplement par manque de langage. Pour dire les choses poliment, ils sont à cheval sur deux proses... Et, bien sûr, comme on ne peut pas faire de jeux de mots sans mots, ce manque de langage devient un manque d'esprit. »

 

dimanche 25 mai 2014

Milly berceau de l'aviation ...



Si l’on connait le meeting aérien de CERNY-LA FERTE ALAIS, si l’on sait que le département de Essonne a contribué au développement de l’aviation (Ecoles de pilotage d’Etampes, meeting de Port-Aviation à Viry-Chatillon, L’Hydrobase Courcouronnes etc.), en revanche on connait moins le rôle tenu par Milly.
Dès 1911, il fut question d’y implanter un terrain d’aviation …


Conseil municipal du 20 janvier 1911

Monsieur le président donne communication d'une circulaire demandant si la commune serait disposée à la création d'un champ d'aviation.

Le Conseil, après délibération, est d'avis de communiquer cette lettre préalablement à toute décision, au Comité Commercial.

Conseil Municipal du 17 février 1911

Monsieur le Maire donne lecture d'une lettre du Comité Commercial demandant dans quelle mesure la commune serait disposée à contribuer dans les dépenses nécessaires pour la création d'un aérodrome.

Le Conseil, après délibération, est d'avis d'ajourner l'étude de cette affaire et de la repenser au jour où le budget présentera des disponibilités.

Ce terrain ne vu jamais le jour, mais plusieurs meetings furent organisés comme l’atteste les articles du journal l’Abeille d’Etampes.


L’Abeille d’Etampes du 30 aout 1930

La Fête d'Aviation de Milly

Dimanche prochain 31 août
 
Remise dans les circonstances que l'on sait, en raison de l'impossibilité pour dimanche dernier d'assurer le service d'ordre à cause de la course d'Arpajon, la fête aérienne aura lieu dimanche 31 août.

Tout le monde avait heureusement pu être avisé à temps et personne ne s'était ainsi déplacé.

C'est le même programme annoncé qui se déroulera. La manifestation commencera à 2 h. 30, pour se terminer à 5 h. 30. Les vols de passagers, auront lieu dès le début et se poursuivront jusqu'au soir. Ajoutons que Milly bénéficiera d'un troisième avion qui arrivera vers 4 heures, venant de Nangis; la fête aura ainsi un caractère plus important que ce qui avait été prévu primitivement.

Une Milliacoise très connue fera une descente en parachute.



N'oubliez pas, le soir, le bal de l'aviation auquel les aviateurs participeront et qui se déroulera dans les salons de la Renaissance.


Venez tous dimanche a Milly.





L’Abeille d’Etampes du 6 septembre 1930


La Journée des Ailes
A Milly




Comme prélude à la belle aventure que viennent d'accomplir si merveilleusement au- dessus de l'Atlantique Costes et Bellonte, s'est déroulé dimanche dans la plaine gâtinaise entre Milly et Moigny, un meeting d'aviation qui a donné une idée, à la foule nombreuse, réunie à cette occasion, de ce que seront bientôt les attractions de réjouissances populaires. Dans quelque dix ans, en effet, peut-être moins, il n'y aura pas de fête locale qui n'ait sa petite séance d'avion pour remplacer la traditionnelle course en sac ou le mât de cocagne.

Le meeting de dimanche avait tout le caractère d'une entreprise foraine. Organisée par les aviateurs Ganneau et Dravet, sous le haut patronage du Comité des fêtes et de l'Union des Commerçants de Milly, il fut à la fois une bonne affaire pour le commerce local et une fructueuse opération pour les pilotes. Ajoutons qu'il a concouru à faire connaître mieux le côté pratique de l'aviation à nos populations rurales qui la considèrent encore trop uniquement comme un sport.

Malgré la chaleur accablante qu'il faisait ce jour-là ; et qui mit le Comité dans l'obligation de retarder l'heure des exhibitions, il vient de toutes les directions un grand nombre d'autos, de motos, de bicyclettes et même de voitures hippomobiles qu'on ne se souvient pas d'en avoir jamais tant vu à Milly. C'est avec raison qu'on avait retardé la fête par suite de l'impossibilité de disposer d'un service d’ordre appelé ailleurs.



Celui de dimanche comprenait vingt gendarmes prélevés dans les brigades environnantes et placés sous le commandement du lieutenant Régnié d'Etampes. Il remplit si bien son rôle qu'il n'y eut, malgré une énorme affluence, ni incident ni accident.

Le parc aux véhicules de toute nature était au moins curieux à observer dans la simplicité de son organisation. Quatre pancartes, que des personnes de bonne volonté maintenaient à terre, indiquaient les emplacements où, autos, motos et voitures attelées vinrent se ranger bien gentiment.

L'entrée même du champ d'aviation était marquée par un portique de verdure et de drapeaux sur lequel était fixé un calicot de grande dimension avec l'inscription : « Honneur aux aviateurs ». On avait failli, malgré de nombreuses démarches près des intéressés, n'avoir pas de buvette. Heureusement, plus avisé, M. Bouté, marchand de vins, place du Colombier, avait installé dans un coin ombragé un établissement champêtre encadré de feuillages où tous les approvisionnements prévus en bière, limonade et sirops durent être renouvelés plusieurs fois dans l'après-midi, M. Bouté n'a pas eu à regretter de s'être improvisé cantinier d'aviation.


Le public payant, extrêmement nombreux, était maintenu à une assez grande distance du lieu d'atterrissage par des fils de fer tendus sur des piquets. Aux places de luxe, les amateurs avaient l'avantage de pouvoir s'asseoir sur des bancs et de se mettre à l'abri des ardeurs du soleil derrière des meules de paille.

Mais la foule, désireuse de voir, ne s'était pas seulement concentrée à proximité des appareils; on apercevait du monde partout, dans les bois, sur les rochers, dans les arbres et même sur le toit des maisons.

Parmi les notabilités présentes, on remarque : MM. Vajou, maire de Milly; Timbert, adjoint; Darbonne, Flagis, Gillet, Gosseron, Riviere, conseillers municipaux; Boudard, Privez. Poirrier G. , Hugot, Boissière, H. Darbonne, Boulay, Vignot, Bonnerot, André Poirrier. G. Ricordeau, Prévost, Hamelin, etc., etc.
Ce sont les jeunes gens du Club sportif qui font le service de commissaires, de caissiers et de contrôleurs et, parmi eux, R. Chanet, Charles et Louis Cathrina; Parachini, Josserand, André et Roland Grégoire, P. Darbonne, Hardy Pruneau David, Campana, Flamand, père et fils. H. Normand. Le concours du Club sportif est vraiment précieux.              

D'autre part, de charmantes Milliacoises, Mlles Thuilier, Gilbert, Lutzveiller, Poiget Guérin. Dusson, Gossard, C. Gilles, Mesnil. Normand, Bruneau, Mitton. Patron, Timbert, Cau, Perneau, Vedet vendent insignes et programmes en donnant comme primes leurs plus gracieux sourires.

Les membres de la Commission des Fêtes MM. Chanet, Dugrès. Poiget, Charpentier, Rivière ont l'œil à tout sans avoir l'air de rien.

Le ravitaillement en essence des avions est fait sur place par les soins du garage Verstraeten.

Sur le terrain, deux grands oiseaux bleus sont là qui attendent le signal de s'envoler : un Farman, n° 14, marqué F.-A.J.P.L. de course; un autre, série 192. F-A.I.Y. 2 pour tourisme, avec cinq places très confortables. Enfin, l'heure attendue arrive. Le pilote André Désaleux prend place dans le premier et se fait sincèrement applaudir après avoir exécuté avec adresse des loopings successifs et des glissades sur l'aile impressionnantes; son collègue Joanny Burtin obtient le même succès, témoignant d'une même adresse et d'une même sûreté de mouvements.

Pendant ce temps l'appareil 192 ne chôme pas et c'est en une suite ininterrompue jusqu'à 17 h. 30, que plus de 150 personnes reçoivent le baptême de l'air; chacun revient de sa petite randonnée ravi et enchanté, le prix du voyage étant modique, si l'on songe que l'assurance de chaque passager revient à 40 fr. qu'il faut d'abord défalquer,

A 16 heures, l'excellente musique de l'Union Musicale de Milly faisait son entrée sous la direction du maestro René Saint-Jean, et offrit au public un concert de choix

A 16h30, un point noir se distingue à l'horizon ; tous les regards s'y portent : l'as des as, Détré est attendu pour cette heure, quelques secondes s'écoulent encore et son réputé appareil rouge et noir Morane-Saulnier F.- J.D.F, tel un oiseau docile vient se poser doucement au milieu de la piste ; Détré en descend, il est acclamé comme il le mérite. Son appareil, construit dans des conditions spéciales pour les exercices de force, reprend bientôt l'air sous l'impulsion de son  chef, et nous assistons à des virages sur l'aile, des tonneaux, double tonneaux, loopings en vrille et autres fantaisies aériennes qui déconcertent 1 assistance, surtout quand il eut l'adresse de passer à quelques mètres au-dessus de la foule. Détré porte bien le titre de virtuose du manche à balai.

La grande surprise ne fut pas de celles que promettait le programme. A 16 h. 50, alors que tous les appareils annoncés étaient rendus, on entendit en l'air le ronflement caractéristique d'un avion de grand tourisme; puis on 1'aperçut qui cherchait un endroit propice 1'atterrissage en décrivant des orbes majestueux. Les connaisseurs signalaient que devait être un avion de la Compagnie aéropostale et en effet, le F.-AJ.J.M. de cette société atterrissait avec aisance après quelques ressauts sur les mottes du terrain d'aviation improvisé.
Sept passagers, dames et messieurs en des rendirent et où l'on fut tout à fait surpris, c^est lorsqu'on reconnut le président de la Compagnie aéropostale, M. Marcel Bouilloux-Lafont, conseiller général du canton d'Etampes, qu'accompagnaient ses enfants, M. le comte de Deservilliets et Madame, M. le baron du Noyer, M. Edouard Paris, fondé de pouvoirs de la Banque Bouilloux-I.afont frères et Jay et MM. Julio et Eusebio Aguiar, secrétaires de M. Bouilloni-Lafont. Quant à l'appareil, il était conduit par le pilote Marmier, l'un des as de la navigation aérienne.

Aussitôt les nombreux amis que M. Bouilloux-Lafont compte à Milly vinrent lui présenter leurs hommages et M. Vajou, maire, lui souhaita la bienvenue dans ce voyage tout à fait imprévu. C'est au cours de l'après-midi, en effet, qu'apprenant que M. Pariss n'avajt jamais pris place en avion, son patron lui offrit de lui faire donner le baptême de l'air. On se rendit au Bourget ou stationnait le F.-A.J.J.M., qui arrivait de Biarritz, après un parcours de 20.000 kilomètres au-dessus de l'Amérique du Sud; en instant il fut réglé, il s'envolait et 17 minutes après il atterrissait à Milly avec 8 voyageurs et 300 kilos de bagages.    ,

Dans la soirée, le grand oiseau reprenait son vol, allait faire une randonnée à Mondésir où il s'arrêtait dix minutes, puis repartait pour le Bourget, où il arrivait avec la régularité qui caractérise les appareils bien construits et sérieusement équipés.

L'attention de la foule se porta alors sur les exercices de descente en parachute qui seuls purent être donnés. On comptait voir descendre du ciel, par ce moyen une des Milliacoise, mais, comme la nature, la candidate parachutiste s'aperçut qu'elle avait horreur du vide et c'est un courageux portugais Fernando Bermudez qui,. Après les essais préliminaires n'hésita pas à lâcher tout pour, d'une hauteur de 600 mètres, aller rejoindre le « plancher des vaches ». Au cours de sa chute qui dura 60 secondes à peine, l'amateur salua la foule avec aisance et se trouva si bien de son exploit qu'il le renouvela peu après avec le même succès.

Cela paraissait si facile qu'un autre candidat, un fils du Danube, manifesta à ses compatriotes présents l'intention de suivre l'exemple du descendant de Vasco de Gama. « Ma vie et mon cœur sont à toi, si tu fais cela ! » s'écria alors une de ses « payses » qui lui était jusqu'à ce jour restée rebelle. Il n'en fallait pas davantage pour que le jeune homme se sentit l'âme d'un héros.

Résolument, il revêtit l'appareil spécial mis à sa disposition par le pilote, monta dans la carlingue, et, quand l'avion fut à hauteur voulue, franchit la porte donnant sur la route des airs. Mais, voilà, au cours de cette opération, sa main droite qui tenait la rampe, se refusa obstinément à la lâcher et à l'atterrissage le pilote était bien surpris de retrouver cramponné à la coque de son navire aérien son passager qu'il croyait... envolé.

Qu'est-ce que le malheureux amateur prit pour sa frousse. Les quolibets en toutes langues ne suffisant pas, c'est sur lui que fut déversé l'approvisionnement de farine destiné au simulacre de combat aérien qui n'avait pu avoir lieu. Quant au cœur de la belle, il ne l'aura jamais!

Le Comité d'organisation du Meeting remercie la Municipalité, l'Union musicale, les services d'ordre, la société sportive, les charmantes quêteuses et toutes les personnes qui ont aidé ou facilité cette intéressante manifestation qui comptera dans les annales de Milly.


L’Abeille d’Etampes du 8 septembre 1934

Milly - Propagande aérienne

L'extension Aviation Française (Entreprise aérienne Lombard-Fievez, 29, rue de la bienfaisance à Paris) donnera le dimanche 16 septembre à Milly, lieu-dit Plaine Saint-Georges, une journée de propagande aérienne comportant des promenades et des baptêmes de l'air à prix réduits.
Nous rappelons à nos lecteurs que l'Extention Aviation Française a donné dans les mois de juin, Juillet et Août plus de 5.000 baptêmes de l'air dans des conditions de confort et de sécurité des plus appréciées. Entrée gratuite.


L’Abeille d’Etampes du 15 septembre 1934

Millv — La fête de Propagande aérienne, que l'entreprise Lombard-Fiévez, 29 rue de la bienfaisance organisait dimanche dernier sur le terrain de la Plaine Saint-Georges, a obtenu un réel succès.

Après un début de matinée où le temps fut maussade, le ciel s'éclaircit et un beau soleil fit son apparition; aussi une foule très nombreuse se rendit à Saint-Georges, et jusqu'au soir assista aux nombreux départs et arrivées de l'avion Phaleme-Caudron F.-A.M.C.I. 286, que pilotait un as du manche à balai, suivaut des yeux les évolutions de l'avion en train d'effectuer ses promenades au-dessus de Milly et d'Oncy. Pendant ce temps, les passagers connaissaient le plaisir de quitter la terre, et aussi quelques minutes après, de retrouver le sol ferme sous leurs pieds, après avoir vu combien les gens, les maisons, le château d'eau, le clocher et aussi les Halles sont petits vus de 200 ou 300 mètres d'altitude.

De nombreux Milliacois et de plus nombreuses Milliacoises reçurent le baptême de l'air ainsi que des visiteurs venus de différents endroits.

Cette excellente démonstration que l'entreprise Lombard-Fiévez exécuta avec brio contribuera certainement à l'extension de 1'aviation et donnera à beaucoup l'idée d'effectuer les déplacements avec ce mode de locomotion qui ne comporte guère plus de risque que l'auto, le chemin de fer ou les bateaux.
Une buvette installée sur le terrain reçut une clientèle assoiffée par la chaleur et la poussière qui se désaltéra avec de la bière et de la limonade bien fraîche pendant que les affamés, engloutissaient petits pains, ou gâteaux.


L’Abeille d’Etampes du 24 avril 1937

DES PROMENADES AERIENNES SUR LE PLATEAU ENTRE MAISSE ET MILLY

Rappelons que dimanche prochain 25 avril, sur le terrain de la Société des Laiteries des Fermiers de la Brie, situé sur le Plateau en  bordure de la route de Maisse à Milly et gracieusement mis à la disposition de la « Propagande Aérienne Française » par M. Cayron, aura lieu une journée de propagande aéronautique.

Les Baptêmes de l'Air, aux prix réduits de 25 francs, commenceront à partir de 10 heures du matin.

L'accès du terrain est entièrement gratuit.


L’Abeille d’Etampes du 15 avril 1939

LA FETE DU PRINTEMPS DE MILLY S'ANNONCE COMME UN GRAND SUCCES




Sous les auspices de la Municipalité de Milly, et avec le concours des Grandes Manifestations Aériennes, de très belles fêtes auront lieu demain dimanche, 16 avril, à Milly. Ce sera la Fête du Printemps.

Le matin, les aviateurs réunis pour le meeting seront reçus à la mairie, à 11 heures. Auparavant, et la veille, les aviateurs Sauvageot et Bouwens auront effectué de nombreuses promenades aériennes, comme ils en feront d'ailleurs au cours du meeting, l'après-midi.

C'est à 14 heures que commencera la manifestation aérienne, avec le célèbre pilote de vitesse. Maurice Arnoux, avec le virtuose de la haute-école aérienne qu'est Fernand Lefebvre et le parachutiste audacieux qu'est Georges Dathis.

Il faudra voir les exhibitions fantastiques qui seront faites par Dathis et notamment sur la descente à ouverture retardée, avec une longue chute libre qu'il accomplira. Ce sera l'un des clous de la fête et certainement l'une des attractions les plus goûtées de la foule énorme qu'on attend pour le meeting, route de Maisse.

C'est au cours de cette réunion que la Musique militaire du 46° régiment d'infanterie donnera sa première audition. A 18 heures, en ville cette fois, nos musiciens militaires donneront en concert, en plein air.

Après la trêve du dîner, les réjouissances reprendront et à 20 heures la retraite aux flambeaux parcourra la ville en fête. Un peu plus tard, ce sera le feu d'artifice et enfin, à 21 h. 30, le Grand Bal de l'Aviation à la Salle des Fêtes.           

On voit que l'ensemble de ces manifestations est particulièrement attrayant et que personne ne voudra manquer pareille occasion de se divertir.

L'avènement du printemps sera joyeusement célébré à Milly.

Nous devons noter et rappeler, que les organisateurs des Grandes Manifestations aériennes ont décidé, en, accord avec la Municipalité de Milly, de réserver une partie de la recette qui sera faite lu meeting pour la Caisse des Ecoles de Milly.

Il ne reste plus qu'à attendre cette journée du 16 avril qui sera pour Milly une grande journée, parce qu'une succession de manifestations intéressantes, avec un meeting d'aviation de grande ampleur, en marqueront les heures. D'ici là, les animateurs des fêtes de Milly vont poursuivre l'organisation des différentes phases de ce jour de liesse.

CANTON DE MILLY

La Fête du Printemps de Milly sera le Grand Événement Régional du Dimanche 16 Avril

N'est,-il pas charmant ce titre printanier, qui évoque le renouveau et les beaux jours Et n'est-il pas attirant, le programme des fêtes qui seront données le dimanche 16 avril, à Milly ? Nous avons indiqué les grandes lignes du Meeting aérien de grande envergure qui se déroulera route de Maisse. Nous avons dit, que le prestigieux pilote de vitesse, Maurice Arnoux, présenterait son bolide à plus de 100 kilomètres à l'heure, en même temps qu'il volerait sur une autre machine, celle qui lui permit ses premiers exploits sportifs. Mais le vainqueur de la Coupe Deutsch de la Meurthe l934, l'ancien recordmann de vitesse, aura pour partenaire si l'on peut dire, un homme extraordinaire, qui avec un avion spécialement fait pour cela, exécute des acrobaties formidables, à peu près inconnues en France. C'est Fenand Lefebvre, l'un de nos meilleurs pilotes d'essais. Et, l'on verra à Milly ce qu'est, la haute école aérienne moderne.

Georges Dathis, qui est l'un de nos parachutistes les plus audacieux, accomplira notamment, au cours de cette réunion, une descente à ouverture retardée. C'est l'un des exercices les plus difficiles qui soient. Rares sont les parachutistes qui, comme Dathis, font de ces sauts et, n'ouvrent leur engin qu'après une longue chute libre. Et si Dathis présentera une autre descente, c'est certainement la « retardée » qui portera à son comble l'émotion de la foule accourue route de Maisse pour applaudir quelques- uns des meilleurs spécialistes de la vitesse, de l'acrobatie et du parachute.

Pour les amateurs de promenades aériennes, il y aura trois avions dont les pilotes seront Sauvageot, directeur de Paris Aéro-Service, Bouwens et Choquet. Les baptêmes de l'air commenceront le samedi après-midi et dureront jusqu'au dimanche soir, que les amateurs se rappellent, que le samedi ils paieront 35 francs au lieu de 40 francs le dimanche.

De nombreux appareils de tourisme, avec Tersen, Hamon, d'Ozouville et d'autres touristes d'Orly, rallieront le terrain, devenu aérodrome, de Milly.

De puissants haut-parleurs tiendront le public au courant des différentes phases de la manifestation. Un service d'ordre imposant facilitera l'accès du public aux différentes enceintes.
Après dîner, ou assistera à une retraite aux flambeaux très réussie, puis à un feu d'artifices qui sera en quelque, sorte l'annonce de la dernière des réjouissances prévues : le Bal de l'Aviation, dans la Salle des Fêtes.

On voit que le programme est assez complet qui a été élaboré par le Commissaire général des Fêtes, M. René Ganneau, avec le concours de la Commission des fêtes. Et nous voulons espérer que de partout, on viendra applaudir nos brillants aviateurs, assister à une magnifique fête aérienne et participer aux autres fêtes prévues.

Le dimanche 16 avril, la Fête du Printemps sera aussi à Milly la Fête de l'Aviation.           

Autour du Meeting. — Nous attirons l'attention du public sur les avantages réservés aux personnes qui retireront leurs places à l'avance. La location restera ouverte jusqu'au samedi soir, à Milly, chez les commerçants suivants : Librairie Lanthier, Café de la Renaissance, Café du Commerce, Hôtel du Lion d'Or, Tabac Porquet, Café du Colombier, Hôtel des Quatre-Vents, Café de l'Hôtel-de-Ville, Café Chassard, Café Gomord. Les places de pelouse sont vendues 6 fr. au lieu de 8 fr. le jour du meeting, les enfants jusqu'à 12 ans et les militaires, 3 fr. au lieu de 4 fr., les places de l'enceinte réservée, 10 fr. au lieu de 12 fr. Notons encore que les automobiles paieront un droit, de garage de 10 fr.

Après les fêtes gratuites qui se dérouleront dans ta soirée en ville, le Bal de l'Aviation comportera des entrées à 8 fr. pour les cavaliers et 6 fr. pour les cavalières.

Des moyens de transport ont été prévus pour faciliter l'accès du terrain du meeting, aussi bien de Milly que de Maisse et des autres points de la région et sans nul doute, les Grandes Manifestations Aériennes, qui ont mis sur pied avec la collaboration de la Municipalité cet ensemble de réjouissances connaîtront un succès de plus.
Au cours du Meeting, l'aviateur Popineau, directeur de la Toile d'Avion, à Paris, lancera des parachutes souvenirs de son avion, dont nombreux seront lestés d'un bon d'achat de 50 francs, cela fera la joie s des petits et des grands.


L'histoire de l'aviation continue avec l'installation sur la Zone Industrielle du Chenet de l'entreprise Aviation Design qui produit et commercialise des maquettes haut de gamme et des drones équipés de turbo-réacteurs. http://adjets.free.fr/adjetsv6FR/index2.htm