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lundi 5 août 2024

5 août 1944 : La fin des journaux collaborationnistes

 

5 août 1944 :

La fin des journaux collaborationnistes



Comme nous venons de le voir dans nos précédents articles, sous l’Occupation, la zone nord subit le contrôle de l’administration allemande. Les journaux publient des communiqués, des avis et des injonctions de la Kommandantur. La presse sert d’instrument de propagande en publiant des articles inspirés par les autorités d’occupation. 

Le 29 juillet 1944, le numéro de L'Abeille d'Étampes paraissait avec cet encart : « À dater d'aujourd'hui, l'Abeille arrête momentanément sa parution ». 
Et pour la première fois depuis fort longtemps, le journal l’Abeille d’Étampes ne paraîtra pas ce samedi 5 aout 1944.




Le 11 août 1944, le journal collaborationniste L'Abeille de Fontainebleau sort également son dernier numéro. Compte tenu de la ligne éditoriale collaborationniste, le journal sera prohibé à la Libération et  les responsables des journaux seront interpellés dans le cadre de l’épuration. Le directeur de L’Abeille de Fontainebleau René Cuënot sera condamné à 10 ans de travaux forcés, à la confiscation de ses biens et à la dégradation nationale. 



Le 6 octobre 1944 paraîtra la première édition du journal « Le Républicain ». Ce journal, fondé par Jean Bouvet et constitué d’une équipe de résistants, se présentait comme étant « l’organe du comité de Libération de l’arrondissement de Corbeil ».





Dans les archives des vidéothèques

Jean Marais roue de coups un journaliste collaborationniste.


En 1941, dans une France sous occupation, Jean Marais roue de coups le journaliste collaborationniste Alain Laubreaux, car celui-ci a écrit des critiques outrancières au sujet d'une pièce de Jean Cocteau dans des journaux collaborationnistes.