Ainsi nommée en mémoire du bienfaiteur de l’Hôtel-Dieu de Milly, Etienne Nicolas Langlois, seigneur du Roussay, gouverneur et bailli de Milly, qui légua sa fortune à cet établissement charitable en 1746.
La rue Langlois s’appelait de différents noms. Ainsi de la halle à la place Grammont, elle se nommait rue de la Charonnerie ou rue Basse ; puis rue Notre-Dame en face de l’église jusqu’au boulevard de l’Ouest, et enfin rue de Galles en face de la Bonde, en souvenir de la prise de Milly par les troupes du Prince de Galles, en Mai 1371.
La partie comprise entre la hall et le boulevard de l’Est s’appelait rue de Forêt et elle porta le nom de rue de la Montagne sous la Révolution.
Dans cette rue se trouvaient autrefois de nombreuses auberges. A gauche, près de l’ancienne porte Saint-Pierre, existait l’auberge de la « Corne », dans la maison Menet, supprimée en 1840. Le célèbre peintre Lantara y descendit en Août 1773. Il était venu à Milly pour liquider la succession de son père et celle d’un oncle tisserand à Oncy. Il était accompagné d’un créancier, un nommé Henri Cochegune, bourgeois de Paris, qui fit vendre toutes les récoltes des successions pour se rembourser tout ce qui lui était du.
Jean-Louis Thibaut était aubergiste à la Corne en 1788.
Puis, on trouvait au coin de la rue Notre-Dame l’auberge du « Cheval Blanc », supprimée il y a plus d’un siècle.
L’auberge de « l’Ecu » était, jusqu’à la Révolution, à l’angle de la rue Langlois et de la rue de Melun. Après cette dernière rue se trouvait l’auberge de la « Croix d’en Bas » qui n’existait plus déjà au milieu du dernier siècle.
Sources : Les Rues de Milly - Promenade historique et archéologique dans Milly-en-Gâtinais par Georges Lasserre (1930).
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