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lundi 15 août 2011

Le château de Chambergeot de Noisy-sur-Ecole

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Découvrez l'histoire du Château de chambergeot et de son parc grâce au bi-mensuel "La Vie à la campagne" du 1er Juin 1908 (numéro 41 volume 3)


Histoire du château

Le château de Chambergeot, situé en pleine brousse sablonneuse, en contrebas des derniers coteaux rocheux de la Forêt de Fontainebleau, à 4 kilomètres Sud-Est de Milly, et tout près du village de Noisy-sur-Ecole, est sur le côté de ce qui fut autrefois son grand Parc, relégué aujourd'hui au rôle de simple futaie. Chambergeot fut, au Moyen Age, une forteresse féodale dont il reste quelques vestiges et qui fut démantelée vers le milieu du XVIIe siècle comme la plupart des Châteaux d'alors, et rebâtie au style du temps.Les ponts-levis furent supprimés par ordre et remplacés par des ponceaux jetés sur les fossés ou «douves». Les guerres de donjon à donjon avaient définitivement disparu.

Chambergeot appartint alors à une Mme de Saint-Maur ; il était dans toute sa splendeur en 1660, peu après la Paix des Pyrénées, qui consacra la puissance, de Louis XIV. C'est à peu près tout ce qu'on en sait d'après de rares documents recueillis par M. le Curé de Noisy. Malheureusement les plus anciennes archives furent brûlées et les plus modernes disséminées par des propriétaires successifs, dont le nombre fut grand. De tardives restaurations eurent lieu. On sait que la plus importante date de 1845 ; les vieilles murailles de briques furent piquetées et recouvertes de briques neuves ; les ardoises des toitures furent remplacées, mais le style Louis XIII demeura scrupuleusement respecté.

Le mystère des jardins

Un fait curieux s'est produit, soit à la reconstruction, soit à l'une des restaurations. La façade a dû être changée de côté : le Château a dû être « retourné ». En effet, derrière l'habitation actuelle, s'étend un immense rectangle, parfaitement horizontal, limité sur ses deux grands côtés par deux miroirs d'eau qui aboutissent, près de la Maison, aux douves, et, à l'autre bout, à la rivière l'École, qu'il fallait autrefois traverser en bateau pour pénétrer dans la Propriété. Le nom d'« Esplanade » est resté à ce bel espace, aujourd'hui herbeux. Quant à la façade moderne, elle regarde, heureusement d'assez loin, 300 mètres environ, les écuries et les Communs, qu'on n'a pas bougés de place.

C'est à peu près au milieu de l'axe de cette partie découverte que passe le côté anciennement arrière des douves, que franchit un pont. Entre ce pont et le Château, est dessiné un vaste jardin constitué surtout au centre, par une grande pelouse elliptique comportant quelques corbeilles. Ce jardin veut être de style paysager par ses lignes courbes, mais il ne comporte aucun vallonnement. Sur le côté gauche du Château, par où d'autres pelouses semblent de loin faire corps avec la plaine environnante, sont d'autres corbeilles florales et un gentil parterre, habilement composé par le jardinier actuel, M. Harand, et dont nous aurons occasion de reparler. De ce côté-ci du pont et contre les communs, règne une vaste cour dans laquelle débouche d'un couvert l'allée d'accès du Domaine.

Par l'exposé qui précède, on voit que la logique de l'ordonnancement général n'est pas la qualité maîtresse du Château de Chambergeot.

Ainsi, sur les surfaces rectangulaires, douées d'une belle perspective, en avant et en arrière de l'habitation, de pur style Louis XIII, des plates-bandes rectilignes à la Française, autour d'un parterre de broderies ou du moins les rappelant, était tout indiquées.

Les ponts sur les douves ont vu eux-mêmes leurs tabliers restaurés dans le style de l'habitation ; les balustrades XVIIIe siècle qui les ornent leur donnent un cachet architectural que renforcent des rangées de vases fleuris le long des douves, mais que l'on voudrait voir coopérer à un ensemble plus imposant du Jardin.

Noblesse oblige. Bien que de construction simple et sans luxe, le Château actuel n'en a pas moins son époque inscrite dans tous ses détails. Et il reste regrettable que Le Nôtre ou un de ses émules n'aient point passé par là pour dessiner les Jardins.



Dans les années 1960-1970, le chateau fut transformé en un collége privé, le propriétaire était M. Georges Akoka. Le collège accueillait entre 80 et 100 èlèves pensionnaires par annèe.

Direction du collège
• Mr. le Docteur GEORGES AKOKA (ancien propriétaire)
• M. Labaume (Directeur du Collége avant sept 1967)
• M. Mr R. Baniol , Agrégé de lettres
• M. Le Surveillant Général

Quelques professeurs
• M. Sala,
• Melle Frick,
• M. J.C Bruel,
• M. Vivien,
• Mme. Martinez,
• G.Weil (bmw)

Pour plus d'inormation vous pouvez visiter le blog : http://chambergeot.blogspot.com/
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10 commentaires:

Jean Galimard a dit…

Je m'appelle Jean Galimard, j'ai 66 ans et j'ai vécu l'année scolaire 1968 1969 à Chambergeot. Je me souviens parfaitement de Mr Vivien qui nous réveillait en douceur avec de la musique classique.Je me souviens de cet excellent Prof de Maths Mr Sala avec son accent méditerranéen.
Madame Martinez, mariée au prof de sport, elle-même prof d'allemand.Ils avaient une petite filleGérad Weil qui m'emmenait sur sa moto BMW le dimanche et qui m'a initié à l'escalade et m'a donné le virus des collections de pierre.Il fabriquait lui-même les boites en bois.Il y avait aussi ce cuisinier un peu fou Mr Régnault avec sa grosse bedaine, qui tirait des coups de fusil et qui nous servait sa blague tous les jours.Bande d'abrut, bon appétit.Dans ma chambre, il y avait Gilbert Trigano, Alexandre Lagoya.Il y avait les frères oum, du Cambodge, Sylvain Chamarande, le fil de l'actrice.Un jour, Jean-Paul Belmondo est venu chercher sa fille en décapotable.Le fils de Jacques Tati était là aussi.Jean-Pierre wyss, de Suisse.J'aimerais tant retrouver quelqu'un de cette époque.

JC Quatorze a dit…

Bonsoir 1968-1969 ça me rappelle - J'ai reconnu certaines choses dans tes commentaires, notamment le fils d'Alexzndre Lagoya.
Tu es de 1954 moi de 1950 c'est pour cela qu'on s'est pas bien connus.
Si ça te dit, j'ai déja echangé avec Luc Frossard Philippz Laloy et Daniel Cesla.
Effectivement je me rappelle de Belmondo mais surtout d'Ursula Andress et Jacques Charrier venant chercher son fils- J'ai croisé plus tard Patricia Belmondo à Nanterre avant son déces.
Ca fait du bien d'essayer de se souvenir de tout ça
Bonne nuit
Jean claude QUATORZE

Unknown a dit…

Pas un bon souvenir de mr weil, même très mauvais

Jean Galimard a dit…

Je m'adresse à Unknown.

Je trouve que témoigner anonymement sans développer sa pensée est stérile. En ce qui concerne Weil, je peux vous assurer que moi qui ne sortais pas du tout de l'année, il a été comme un père. Promenades en moto, initiation à l'escalade et surtout il nous à communiqué la passion des pierres . Pour Jean-claude Quatorze, je suis né en 1953.
C'est incroyable qui si peu d'anciens pensionnaires ne se fassent pas connaitre.

Philippe Coveliers a dit…

Bonjour
Je m'appelle Philippe Coveliers et j'étais dans la même classe que Pierre Tatischeff (fils de Jacques Tati

Jean Galimard a dit…

Bonjour Philippe

Je me souviens de sa silhouette, mais je n'étais pas dans sa classe. Ce que je découvre, c'est son nom de Tatisheff .

Chambergeot c'est loin, mais mes souvenirs de ce lieu resteront gravés en moi.

Dommage que nous ne soyons pas plus nombreux sur ce site. J'aurais aimé avoir des nouvelles de Gilbert Trigano, Alexandre Lagoya junior, Sylvain Chamarande( le fils d'Amarande ) et Philippe Gustave.

Moni a dit…

Bonsoir à tous,
Je m’appelle Moni et je suis la fille d’un des frères OUM du Cambodge. J’aimerais beaucoup échanger avec vous de cette époque et en découvrir plus que la vie de mon père et de mes oncles à cette époque. Auriez-vous des photos de votre vie scolaire ? Merci beaucoup,
Moni

Moni a dit…

Bonsoir à tous,
Je m’appelle Moni et je suis la fille d’un des frères OUM du Cambodge. J’aimerais beaucoup échanger avec vous de cette époque et en découvrir plus que la vie de mon père et de mes oncles à cette époque. Auriez-vous des photos de votre vie scolaire ? Merci beaucoup,
Moni

Anonyme a dit…

Bonjour Moni

Je suis surpris de ne pas avoir des nouvelles de vous suite à mon message sur lesfrères OUM.

J'ai remarqué d'ailleurs qu'à chaque fois que je répondais avec tout mon coeur à ceux qui veulent réupérer des souvenirs sur Chambergeot ,qu'ils les gardent bien égoistement pour eux et ne remercient même pas celui qui a pris la peine de les renseigner.
Drôle d'époque !

Jean Galimard a dit…

Je suis étonné que ma réponse à Moni passe en anonyme alors que je n'ai pas coché cette case.
Problème sur le site ? signé JEAN GALIMARD